Originaire d’Agadir, Gan Gah est un jeune producteur et DJ désormais basé à Bruxelles. À l’occasion de sa venue à Nantes pour le festival Ed Mundo, on a pu lui soutiré 10 de ses meilleurs killers tracks, ce genre de morceaux qui te retournent un dancefloor à coup sûr. Mais avant cela, une présentation s’impose :
Après des débuts en tant que beatmaker sous le nom de Five’O, il officie désormais sous la bannière du label belge Lowup, parmi lesquels on peut retrouver également Max le Daron, Qwasa Qwasa, DJ Mellow, Mr Orange et Paz. L’un des faits d’armes du label a été de poser les bases en 2017 d’un nouveau genre musical, la morrocan bass, à travers la compilation du même nom. Une véritable ôde aux musiques orientales traditionnelles mélangées à la bass music. Un délice. Gan Gah, s’est également cet artiste utilisant percussions traditionnels et vieux clavier arabes pour produire sa musique, ce qui lui apporte une sonorité unique.
« Gan Gah ça reflète mes origines, ça veut dire tambour de gnawa en berbère. »
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Nourri de manière innée aux rythmiques traditionnelles gnawa et berbères, influencé aussi bien par les musiques marocaines, algériennes ou libanaises, Gan Gah n’est pas moins attiré par le kuduro, l’afrohouse, l’acid-house ou la newbeat belge. Un background musical métissé qui a le don de faire transpirer les murs des clubs où lui et son gang de Lowup passent. En mars dernier, Gan Gah sort Habibitronics, son quatrième EP, considéré comme le plus abouti et efficace à ce jour.
Avant de le retrouver en live à Transfert ce samedi 8 juin pour le festival Ed Mundo, découvrez ci-dessous un avant-goût de ce sur quoi vous allez danser. Accrochez-vous :